« Myriam Tangi. Mehitza. Ce que femme voit », actuellement au MAHJ de Paris

L’exposition Mehitza. Ce que femme voit, de Myriam Tanguy est intéressante par sa diversité, et montre ce que voit une femme de sa place à la synagogue.

myriam tangi mahjSi toutes les photos représentent le regard de la femme principalement dans la religion juive, et en tout cas dans le monde Juif, chacun d’elle est unique et présente un aspect différent.

Ainsi on traverse le monde Juif sous ses différentes facettes, du courant libéral à l’orthodoxe, en passant entre autres par le ‘habbad. La majorité des photos furent prise à Paris ou Jérusalem, mais sont aussi présentes des clichés pris dans d’autres villes.

Si le lieu d’une grande partie des photos se trouve être la synagogue, d’autres endroits sont aussi présents, comme pour cette image qui nous situe la place de la femme dans un bus ultra-orthodoxe, ou sur le groupe des « Neshot HaKotel », les montrant également dehors, autour de la Torah.

Dans les prises de vue du milieu orthodoxe, une photo de danse masculine assez floue rend bien le mouvement et le dynamisme de la danse. Elle est prise depuis le côté dévolu aux femmes et mérite d’être signalée.

La légende est réduite au minimum, laissant libre le visiteur de réagir comme il l’entend. Il reste cependant possible de prendre connaissance du cheminement de l’artiste grâce aux explications situées sur de grands panneaux.

Dans cette diversité, les photos peuvent énerver ou émouvoir en fonction de notre sensibilité, mais presque toutes ont en fil conducteur : la présence de la Torah. Il faut saluer un beau travail de transmission sur ce que peut voir une femme juive à notre époque dans sa pratique du judaïsme.

Et pour finir, le catalogue reprenant les photos de l’exposition ne devrait pas tarder à sortir.

Sophie MASSON pour Cultures-J.com.

Myriam Tangi. Mehitza. Ce que femme voit, au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme jusqu’au 26 juillet 2015. Informations sur le site du MAHJ.

Si vous désirez aller plus loin :

Corps de Mémoire. Poésie, de Myriam Tangi, aux éditions L’Harmattan. 11,50€.

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