« Roméo et Juliette », au théâtre Dejazet dans le cadre du Festival des Cultures Juives

Roméo aime Juliette, Juliette aime Roméo, c’est simple et pourtant lourd de conséquences.

Dans le cadre du 8ème Festival des Cultures Juives, la compagnie Le Vélo Volé propose ce mardi 19 juin 2012 au théâtre Dejazet une adaptation de la très célèbre œuvre de William Shakespeare, dans laquelle François Ha Van a réglé les combats, à main nue, au bâton et au couteau, donnant à ces passages une réalité forte. La musique, à forte influence tzigane, en direct sur scène, soutient le cri de désespoir mais aussi d’amour que porte tout le texte.

L’adaptation contemporaine est respectueuse de l’œuvre originale et de sa chronologie. L’interprétation de la pièce par la compagnie du Vélo Volé est époustouflante de naturel et de fraîcheur. Le choix du noir et blanc pour les costumes renforce l’idée de l’absurdité du conflit. Les uns et les autres sont les mêmes. Seule la couleur de leurs vêtements les oppose.

Roméo et Juliette, qui a connu de nombreuses adaptations – théâtre, cinéma, opéra, comédie musicale…, fut écrite au début de la carrière de William Shakespeare. L’histoire relate la rivalité qui oppose les Capulet et les Montaigu, dans la ville italienne de Vérone. Roméo, héritier des Montaigu et follement amoureux de Rosaline, s’adonne à la mélancolie la plus noire car elle le repousse. Pour le consoler, ses amis Benvolio et Mercutio le persuadent de s’inviter incognito à la fête que Capulet donne en l’honneur de sa fille, Juliette. Roméo accepte puisque Rosaline y sera. Pour Juliette, persuadée par sa mère et sa nourrice, le bal sera l’occasion de rencontrer un possible futur époux, même si Capulet n’est pas pressé de marier sa fille. Au cours de ce bal, Juliette remplace totalement Rosaline dans le cœur de Roméo.

Roméo et Juliette, de William Shakespeare. Adaptation : Cécile Leterme. Mise en scène : François Ha Van. Mardi 19 juin à 20h30 au Théâtre Dejazet.

Si vous désirez aller plus loin :

Roméo et Juliette, de William Shakespeare, aux éditions Pocket. 160 pages. 1,55€.

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