Beit Shean, un des plus beaux sites archéologiques d’Israël

Située à environ 30km au sud du lac de Tiberiade, la ville de Beit Shean est l’une des plus anciennes d’Orient avec des traces d’occupation remontant au chalcolithique.

Idéalement construite au carrefour des routes principales, ses terres fertiles et l’abondance d’eau expliquent les raisons de ses conquêtes successives, des égyptiens aux romains – période à laquelle la cité connut son apogée – en passant par les philistins et les israélites. Sans oublier son sommet, le « tel Beit Shean », qui permettait de surveiller les vallées alentours. À l’époque des rois d’Israel, un palais et des bâtiments administratifs y étaient édifiés, avant d’être détruits par les conquérants assyriens.

Détruite en 749 lors d’un tremblement de terre, véritable invitation à un voyage à travers les siècles, le parc national de Beit Shean est considéré comme le plus beau site archéologique d’Israël, dominé par son magnifique et imposant théâtre romain, le mieux conservé du pays. Contrairement à celui de Césarée, la restauration qu’il a subi n’a rien ôté à son authenticité. Jadis composé de trois rangées de gradins – dont une seule subsiste aujourd’hui -, les 7.000 spectateurs qu’il pouvait accueillir faisait face à une scène dominée par une imposante façade de colonnes et de pierres de plus de vingt mètres de haut, tenant l’agitation de la ville et les sources de distraction à l’écart.

Deux rues principales desservent le parc. La rue Palladius tout d’abord, longue colonnade de 150 mètres jadis décorée de statues et par laquelle on accédait à l’agora, au centre de laquelle se trouvent le sigma et la très belle mosaïque de la déesse Tyché, gardienne de la ville. Sur une superficie d’environ 8.500m2, les thermes situés à l’est, non loin du théâtre, furent quant à eux en activité durant deux siècles. Le système de chauffage des bains, appelé hypocauste et consisté d’une multitude de cônes véhiculant la chaleur par le sol, est dans un état remarquable.

Au nord-est, la rue Silvanus donne accès au tel, à la fontaine publique – Nymphaeum -, ainsi qu’aux seconds thermes de la cité, comprenant également des latrines fort bien préservées.

Le circuit recommandé, qui s’achève en reprenant la direction du théâtre par un petit complexe qui abritait un temple, des autels et une fontaine, peut cependant se poursuivre en-dehors du parc avec la visite de l’imposant amphithéâtre au coeur duquel 6.000 spectateurs pouvaient assister à des courses de chars ou des combats de gladiateurs.

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