« Family business » : les Hazan, de la boucherie au trafic de cannabis

Paris, quartier du Marais. Depuis la mort de son épouse Bénédicte il y a un an, Gérard a perdu pied et ne parvient plus à joindre les deux bouts. Au bord de la banqueroute, la gestion de sa boucherie casher, pourtant située en plein Paris, est en chute libre.

Il compte sur Joseph, son fils, pour redynamiser le commerce. Mais le jeune homme, qui a en permanence des dizaines de projets de business en tête, projets qui ne se concrétisent par ailleurs jamais, n’envisage pas de reprendre le commerce familial.

Jusqu’au jour où, au sortir d’une soirée arrosée, Joseph et son meilleur ami Olivier rencontrent par hasard Clémentine, la fille du ministre de la Santé. Perchée et clairement éméchée, elle se livre à une confidence ultra-confidentielle : dans trois mois, son père va légaliser le cannabis en France. Il n’en faudra pas plus aux deux jeunes garçons pour se lancer dans un nouveau et ambitieux projet : transformer la boucherie de Gérard en coffee-shop, et être ainsi les premiers sur le marché au moment de la légalisation. Et le nom est déjà tout trouvé : la boucherie Hazan va devenir « la beuhcherie Hazan ».

Mais ce qu’ignorent Joseph et Olivier, c’est que Gérard a lui aussi eu vent de cette information confidentielle, et qu’il va se positionner en parallèle sur le même projet avec l’aide d’un très improbable associé : Enrico Macias.

Finalement, le projet de « beuhcherie » va devenir familial, de la grand-mère Ludmyla qui va s’occuper des plants de cannabis dans la grange de la maison de campagne, en passant par Aure, la sœur de Joseph, pourtant sur le point de partir rejoindre sa petite amie à Tokyo.

Cependant, de mauvaises fréquentations et de l’argent sale censé aider à lancer le coffee-shop ne vont pas tarder à amener leur lot de problèmes… et de dangers.

Les Hazan vont bientôt se retrouver empêtrés dans une affaire qui ne va pas tarder à les dépasser.

Depuis ce vendredi 28 juin, la chaîne de streaming Netflix propose donc sa toute nouvelle mini-série, Family business. Un nom anglo-saxon pour une série qui n’en est pas moins « made in France ». Tournés en un temps record – seulement six semaines -, Family Business propose une belle brochette d’acteurs dont on sent l’évident plaisir qu’ils ont eu à tourner ensemble.

On y retrouve Gérard Darmon, qui y incarne un père un peu paumé depuis le décès de sa femme, et qui peine à gérer vie privée et vie professionnelle, ainsi que l’excellent Jonathan Cohen, découvert il y a quelques années dans Comme t’y es belle, de Lisa Azuelos, ou dans Serge le mytho, sur Canal +. A l’affiche également, Julia Piaton, qui après son rôle de Louise dans Les goûts et les couleurs, déjà diffusé sur Netflix, campe à nouveau ici le rôle d’une lesbienne juive, ou encore Liliane Rovère en géniale grand-mère Ludmyla, cultivatrice de pastraweed, sans oublier bien sûr la présence très drôle et très remarquée d’Enrico Macias, qui incarne ici son propre rôle.

Si les répliques et les gags sont par moments un peu lourds, Family Business n’en est pas moins un excellent moment de distraction familiale qui peut se regarder d’un trait, chacun des épisodes ne durant que trente minutes.

Annoncée en tant que saison 1, on peut légitimement supposer qu’une suite est à prévoir très prochainement, sous réserve que Family Business trouve bien entendu son public.

Family Business, de Igor Gotesman, actuellement sur Netflix.

Si vous désirez aller plus loin :

Gérard Darmon. Le dictionnaire de ma vie, de Gérard Darmon et Laurence Monsénégo, aux éditions Kero. 270 pages. 17,00€.

Incoming search terms:

  • https://cultures-j com/family-business-les-hazan-de-la-boucherie-au-trafic-de-cannabis/

Partagez vos impressions

Cet article vous intéresse ? Laissez un commentaire.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.