Dans Irena Sendlerowa. Juste Parmi les Nations, Gilbert Sinoué nous raconte l’action de celle-ci dans le ghetto de Varsovie.
Ainsi, il utilise son talent d’écrivain pour rendre hommage à cette femme exceptionnelle, Juste Parmi les Nations.
Autour d’elle, le bien fait tâche d’huile, et ainsi démarre l’action d’un groupe de personnes pas forcément philosémites à la base, mais qui ne supportent pas l’injustice.
Irena Sendlerowa était assistante sociale lorsque sa collègue et amie, Ewa, se retrouve enfermée dans le ghetto. Irena s’y rend régulièrement pour prendre des nouvelles de son amie. Et à l’occasion de l’une des ces visites, une jeune mère veut lui confier son bébé pour le sauver.
À partir de cet instant, les choses vont s’enchaîner. 2.500 enfants seront sauvés. Irena portera cette action, et elle trouvera souvent la personne adéquate pour la conseiller et l’aider. Elle n’agira jamais de manière isolée. Mis à part la peur de l’arrestation, elle doit, pour sauver ces vies, convaincre les parents d’accepter de se séparer de leurs enfants, chose loin d’être évidente.
Il n’y a pas de certitude de réussite. Et de plus, les enfants doivent être cachés dans des milieux catholiques, loin de leurs racines juives, risquant d’empêcher la transmission des traditions. Cependant, quand les membres du ghetto n’ont plus de doute sur leur destin funeste, les sauvetages s’accélèrent.
Irena Sendlerowa. Juste Parmi les Nations montre la volonté nazie de supprimer non seulement les Juifs, mais aussi le judaïsme. Il fait revivre les moments importants du ghetto, que ce soit son soulèvement ou encore le départ en train du docteur Korczak et de ses enfants.
Voici donc un ouvrage qui, avec talent, fait revivre le ghetto de Varsovie avec ceux qui s’y mirent en danger pour soigner et sauver des vies. Un livre positif, où le bien domine sans pour autant occulter la réalité du ghetto.
Sophie MASSON pour Cultures-J.com.
Irena Sendlerowa. Juste Parmi les Nations
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