« L’ours qui cache la forêt », le nouveau roman de Rachel Shalita

A travers différents récits de femmes, Rachel Shalita raconte l’histoire d’américano-israéliens ou d’israélo-américains et les difficultés d’accepter les traits de caractères et différences culturelles les uns des autres.

Toutes ces femmes habitent aux Etats-Unis. Mais pour la majorité, Israël est la référence. Ils y ont des souvenirs, une histoire, des secrets. Sans forcément se connaître, les protagonistes sont en lien les uns avec les autres, et se trouvent en période de rupture et de fragilité, que ce soit en raison d’un deuil ou de conflits familiaux, de séparations, de handicaps…

Le lecteur vit la réalité de chacun d’eux à un moment donné, à partir de ce qu’ils laissent entrevoir. L’analyse des personnages est intéressante pour chacun, il y a un moment pivot, et tout se cristallise autour et à partir de cela. Tout ce qui suivra aura une autre tonalité.

L’ours qui cache la forêt montre bien les contradictions des situations, comme celle par exemple de Nancy, qui aide des couples dans leurs difficultés, mais qui est elle aussi divorcée. Elle est la première à prendre vie dans ce livre, suivie de sa fille. Une même histoire, deux points de vue différents, influencés par leurs rôles et leurs émotions,

Finalement, il est des moments où il faut que l’humain laisse ressortir ses peurs et ses traumatismes pour pouvoir les surmonter, qu’il accepte de casser ses habitudes.

L’ours qui cache la forêt est touchant, et plus on avance dans la lecture et dans les diverses histoires, plus il prend sens et devient intéressant.

L’ours qui cache la forêt, de Rachel Shalita, aux éditions L’antilope. 326 pages. 22,50€.

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