« Le cours étrange des choses » : la difficile relation père-fils vue par Raphaël Nadjari

Interprété par Ori Pfeffer, déjà vu dans « Munich » de Steven Spielberg ou « Jewish Connection » de Keven Aschi, Saul Tzimmer, quarantenaire, travaille en tant qu’infirmier de nuit dans un hôpital.

Pour s’éloigner de ses problèmes, chaque fois qu’il ne va pas bien, il court.

Après cinq années passées sans avoir vu Shimon, son père, il débarque à Haïfa. Les deux hommes se montrent assez distants, malgré les tentatives de rapprochement de Shimon.

Depuis toutes ces années, son père a refait sa vie avec Bati, qui tient une boutique dans un centre commercial aux allures de galerie d’art. Shimon semble heureux, il a une existence avec des centres d’intérêts — l’art et le yoga —, des joies, des peines, des colères… Tout ce qui manque à Saul qui, depuis sa séparation d’avec Ronit, souffre en permanence, et semble même ne pas trouver de réconfort auprès de Michal, leur fille. Dès qu’il entreprend quelque chose, il le fait avec colère, avec rage.

Mais une chute au marché, un séjour à l’hôpital, une rencontre avec Orly vont bientôt éclairer d’un nouveau jour la vie de chacun d’entre eux.

Sept ans après Tehilim, son dernier film, Raphaël Nadjari signe avec Le cours étrange des choses un film qui explore de nombreux états, de la colère à la tristesse en passant par la drôlerie, et soulève à la fois la question des générations et des relations entre père et fils.

Sixième long-métrage de Raphaël Nadjari, Le cours étrange des choses a été réalisé en vingt jours, et storyboardé de la première à la dernière scène. 1.500 dessins au fusain ont été nécessaires.

Le cours étrange des choses, de Raphaël Nadjari. DVD. 100 minutes.

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