« Le grand romancier américain » : cinq nouvelles signées Tzvi Fishman

Cinq nouvelles. Cinq tranches de vie à mille lieues les unes des autres.

Tout d’abord celle d’Ephraïm Lane, un romancier américain. Un grand romancier américain même. Cultivé, intelligent et rebelle, les décennies de son existence sont ponctuées de décisions et d’actions chaotiques, paradoxales, voire extrêmes… De son souhait de transférer le Peuple élu en Alaska – et pour transformer la toundra en or, quoi de mieux que le Peuple qui a fait fleurir le désert, à sa conversion au christianisme par le Pape en personne et sa réclusion dans un monastère italien, de ses liens « musclés » avec Yasser Arafat à une tentative d’attentat avortée sur le sol de l’Etat hébreu, Ephraïm Lansky est tour à tour légende américaine, star vaticane, héros israélien… Mais du reniement à la téchouva, il n’y a parfois qu’un pas.

Dans Sur les ailes des aigles, le second récit, le lecteur fait la connaissance de Melvyn Levi et de son épouse Rose. Bien que les deux enfants du couple soient installés en Israël depuis de nombreuses années, Melvyn est farouchement opposé à une alyiah, au grand dam de Rose. Un jour, une rébellion fait basculer la quiétude et l’insouciance dans laquelle ils vivaient. Ils doivent quitter le pays. Pour sauver sa vie, Melvyn va devoir prendre une décision… Mais le signe qu’il attendait du ciel va se manifester sous une forme pour le moins inattendue.

Avec des allures de reportage tant l’histoire pourrait sembler familière, Le braiment de l’âne relate l’histoire de Meir et de Sarah, un couple installé près de Hébron, en Judée-Samarie, et qui voit sa vie basculer du jour au lendemain suite à la mort… d’un âne. Un événement anodin qui se transforme en quelques jours en affaire d’état dans une région sous tension.

Egalement en Judée-Samarie, Les ordres sont les ordres met en lumière toute la cocasserie administrative dont sont victimes à la fois les civils, mais aussi les militaires de Tsahal lorsqu’une décision – et toutes les conséquences qu’elle pourrait impliquer, doit être prise.

Ehoud, quant à lui, n’a besoin que de quelques lignes pour faire l’apologie de la générosité, de la paix, de l’amour et du don de soi… Jusqu’à la mort. Touchant.

Mené tambour battant, riche de nombreux rebondissements, sans laisser au lecteur le temps de reprendre son souffle, Le grand romancier américain dépeint avec humour et sensibilité de nombreux visages de ce qu’est aujourd’hui le Peuple Juif, dans tout ce qu’il a de plus varié et de plus contradictoire.

Le grand romancier américain, de Tzvi Fishman, aux éditions Les Provinciales. 120 pages. 14.00€.


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