« N’oublie rien en chemin », le premier roman d’Anne-Sophie Moszkowicz

Née à Nice, Anne-Sophie Moszkowicz vit à Paris et travaille dans l’édition. N’oublie rien en chemin est son premier roman. Pari réussi !

Sandra Klein, la quarantaine tranquille, vit heureuse à Lyon, avec son mari, Paul, psychanalyste et leurs trois filles.

Sa grand-mère, Rivka, décède. Sandra reçoit en héritage les carnets personnels de sa chère grand-mère. En pénétrant dans le passé de Rivka, Sandra est renvoyée à son propre passé, plus exactement à l’année 1997 : cette année-là, elle quittait Lyon pour poursuivre ses études de droit à Paris. Elle vit alors une histoire d’amour singulière avec Alexandre.

Retourner à Paris, cette ville maudite à double titre, pour Sandra et sa grand-mère, c’est affronter ses démons, ceux de sa famille.

A travers les Moleskine de sa grand-mère, Sandra découvre le passé douloureux de sa famille (l’Occupation, les rafles) et en reprenant ses carnets personnels, elle revit son histoire d’amour avec Alexandre à Paris.

Ce roman, sensible et bien écrit, nous parle de transmission et de mémoire, deux valeurs transmises à l’auteur par sa famille.

En exergue du roman, Boris Cyrulnik nous rappelle que Rien ne s’efface, on croit avoir oublié, c’est tout.

Patricia DRAI pour Cultures J. com.

N’oublie rien en chemin, d’Anne-Sophie Moszkowicz, auc éditions Les escales. 176 pages. 16,90€.

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