« The wedding plan », de Rama Burshtein : Son rêve ? Un mari pour Hanouka !

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : dans moins d’un mois, la jeune et jolie Michal, qui accumule depuis une dizaine d’années les rencontres à la recherche d’un mari, doit épouser Gidi. Les futurs époux ont déjà tout organisé, de la salle où devra se dérouler la cérémonie jusqu’au menu et aux invités, tout est prêt. Même leur nouvel appartement n’attend plus qu’eux.

Seulement voilà, lors d’une dégustation pour le repas du mariage, c’est le clash ! Gidi annonce à Michal qu’il ne l’aime pas.

Passés l’incompréhension et la colère – Gidi va épouser Ziva, la colocataire de Michal qu’il ne connait que depuis seulement deux semaines –, la jeune femme décide de maintenir les festivités coûte que coûte. Si ce n’est pas Gidi qui l’accompagnera sous la ‘houpa, alors ce sera quelqu’un d’autre. Il suffit juste de le trouver…

Sillonnant le pays à bord de son Van transformé en ferme pédagogique mobile, et bien qu’orthodoxe, Michal est passionnée, libre, indépendante, et n’a qu’une idée en tête : se débarrasser de sa solitude et de son désespoir.

Entre sa meilleure amie, qui s’est entichée d’un japonais converti, et sa sœur qui entretient avec son mari une relation plus qu’explosive, la future mariée a jusqu’au huitième soir de ‘hanoukka, soit exactement vingt-deux jours, pour se trouver un époux.

Pour ce second long-métrage, quatre ans après Le cœur a ses raisons, récompensé par deux Ophirs et dont l’action se déroulait également autour d’un mariage dans le milieu orthodoxe de Jérusalem, Rama Burshtein revient donc sur le devant de la scène cinématographique avec une comédie sentimentale qui, bien que respectant les traditions religieuses et culturelles, se révèle volontiers moderne et progressiste. A l’image de sa réalisatrice en réalité…

Côté casting, on retrouve avec plaisir des figures déjà bien connues du cinéma israélien, à commencer par l’héroïne, Michal, campée par une Noa Kooler qui s’impose, tour à tour drôle ou touchante, et déjà vue dans Outdoors, sorti en septembre 2017 en Israël,  Youth ou The Promise, mais aussi Amos Tamam, qui incarne Shimi, le propriétaire de la salle de banquet dans laquelle doit se dérouler la cérémonie, ou encore le séduisant Oz Zehavi, qui incarnait entre autre le rôle de Tom en 2013 dans le film Yossi, d’Eytan Fox.

Rafraîchissant, émouvant et un peu décalé, The Wedding Plan fait la part belle à l’espoir, ce dont le monde manque cruellement selon les propres mots de sa réalisatrice. Porté par une bande originale entraînante, le film a été présenté en avant-première au 73ème Festival International du Film de Venise au cours duquel il était également nominé en tant que Meilleur film, et a déjà remporté de nombreuses récompenses en Israël.

The Wedding Plan, de Rama Burshtein, en salle le 27 décembre 2017.

Si vous désirez aller plus loin :

Le coeur a ses raisons, de Rama Burshtein. DVD. 86 minutes.

4 commentaires sur « The wedding plan », de Rama Burshtein : Son rêve ? Un mari pour Hanouka !

    • Bonsoir, et merci pour votre message. A ce jour, et sauf erreur, une version française (audio et/ou sous-titrée) n’est pas disponible.
      Cordialement.
      L’équipe Cultures-J.

    • Bonsoir, et merci pour votre message.
      Nous nous renseignons sur sa diffusion en Israël et revenons vers vous rapidement.
      Shalom et à bientôt.

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