Alfons Mucha, l’artiste qui séduisit la divine Sarah Bernhardt…

Le 24 décembre 1894, deux ans et demi après avoir joué aux États-Unis Leah the Forsaken, une pièce de Salomon Hermann von Mosenthal mettant en scène une juive amoureuse d’un chrétien dans l’Autriche du 18ème siècle, Sarah Bernhardt, fille d’une courtisane des Pays-Bas, se prépare à interpréter Gismonda au Théâtre de La Renaissance.

Ayant besoin de toute urgence des affiches pour ce nouveau spectacle, elle contacte l’imprimeur parisien Lemercier. Malheureusement, à la veille de Noël, tous les dessinateurs de l’imprimerie sont déjà rentrés chez eux. Le seul encore présent est un jeune homme d’origine tchèque de vingt-sept ans. Un certain Alfons Mucha.

Pris au dépourvu et ne pouvant refuser la demande de « la divine », l’imprimeur va donc charger le jeune inconnu de créer en quelques heures une affiche qui va rapidement recouvrir par centaines les murs de la capitale.

Sarah Bernhardt par Alfons Mucha, dans Gismonda.

Figurant une pose tirée du dernier acte de la pièce, elles rencontreront un tel succès que la nuit venue, certains parisiens n’hésitent pas à les décoller pour les récupérer. Quant à Sarah Bernhardt, elle sera si enthousiasmée de cette première collaboration qu’elle signera avec Alfons Mucha un contrat d’exclusivité pour six ans.

Un soir de Noël 1894 à Paris, le « style Mucha » était né.

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