« L’inconnue de Birobidjan » : sur les traces de l’État juif stalinien…

Washington, juin 1950. La chasse aux communistes bat son plein aux États Unis.

Suspectée d’être un membre du Parti, accusée d’espionnage et de meurtre, entrée illégalement sur le territoire américain, Maria Apron risque la peine capitale.

Moscou, novembre 1932. Parce qu’elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, devenue témoin gênant, Marina Andreïva Gousseïev doit fuir la capitale russe, laissant derrière elle sa vie et sa carrière d’actrice.

Sur les conseils avisés du maître du théâtre yiddish, Solomon Mickhoëls, après un voyage de deux semaines à-travers la Russie dans des conditions extrêmes, elle trouve refuge au Birobidjan, une région de Sibérie devenue région autonome juive en 1932 par décision de Staline.

Engagée au théâtre juif de la ville, elle apprend le yiddish, et se réinvente une vie loin de Moscou, tout en se familiarisant avec les coutumes ancestrales d’une religion dont elle ignore tout. Mais une rencontre va bientôt tout faire basculer…

Du Kremlin de Staline à l’Amérique de Nixon et de McCarthy, en passant par les goulags sibériens, Marek Halter nous livre avec ce nouveau roman une poignante histoire où la passion se mêle à l’espionnage, nous replongeant au cœur des us et coutumes de ce qui fut durant une quinzaine d’années le premier État Juif, le Birobidjan.

Un livre que l’on ne referme pas sans une certaine tristesse. Du très bon, du très grand Marek Halter.

L’inconnue de Birobidjan, aux éditions J’ai lu. 480 pages. 8,20€.

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