A Paris, Esther, jeune journaliste de 30 ans, reçoit une enveloppe de son grand-père contenant une lettre et un film en 8mm.
Son mari, commissaire-priseur, est chargé de la vente d’un tableau de Jacques-Laurent Agasse, Deux léopards. Mais le père d’Esther semble très ému à la vue de ce tableau, semblant le reconnaître…
Esther commence alors à enquêter sur le passé de son grand-père, et les tableaux volés par les nazis pendant la guerre et ayant appartenus à sa famille. Aux Archives des Affaires Etrangères, elle se met à la recherche de l’exécuteur testamentaire, mais y découvre également des secrets de famille profondément enfouis. Rapidement, on lui met des bâtons dans les roues, lui interdisant l’accès aux Archives, et en provoquant une mise à pied dans son travail…
Cette fiction a l’apparence d’un documentaire basée sur une histoire vraie, celle de Sophie Seligmann, petite fille d’un collectionneur d’art Juif fusillé par les Nazis, qui a récupéré les œuvres d’arts de son grand-père après des années d’investigations.
Aborder le sujet de la spoliation d’œuvres d’art aux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est, selon le réalisateur François Margolin, un sujet actuel : « Que les bouches s’ouvrent enfin, avant que les derniers témoins de cette époque ne meurent. C’est une question vitale pour la France et pour les Français, si nous voulons continuer à vivre ensemble », déclare-t-il.
Le film dénonce également l’attitude de certains musées qui ont tergiversé afin de tarder dans la restitution de certaines œuvres aux propriétaires ou à leurs héritiers, prétextant un manque de preuves.
Trois bonnes raisons d’aller voir ce film :
– Un sujet central rarement exploité au cinéma : la spoliation.
– Une fiction réaliste menée comme une enquête, ou un documentaire.
– La présence de trois monstres sacrés du cinéma français : Michel Bouquet, Robert Hirsch, et François Berléand.
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