Munich, Dachau. 2/4 : Un voyage aux origines du IIIème Reich

Munich, capitale du mouvement nazi (2/2)

Un peu au sud de la Marienplatz, sur la St-Jakobs-Platz, un petit complexe composé d’un centre culturel, d’un musée qui revient sur la vie et la culture des Juifs de Munich, d’un restaurant casher et d’une synagogue à l’architecture surprenante, semble donner un nouveau souffle à la communauté juive de la ville, la plus importante du pays après celle de Berlin.

Musée d’art égyptien, musée des cristaux, collection nationale des antiquités, musée de paléontologie, musée des transports, musée et usine BMW, Munich ne compte pas moins de cinquante musées. Inutile donc de préciser que chacun y trouvera son centre d’intérêt. Parmi les plus courus figurent cependant les établissements du complexe formé par le musée Brandhorst et les trois Pinacothèques, ancienne, nouvelle et d’art moderne.

Avec sa façade recouverte de 36.000 lamelles de céramique déclinées en 23 couleurs, le musée Brandhorst est devenu en quelques années l’un des édifices emblématiques de la ville. Trois espaces d’exposition, baignés de lumière naturelle, accueillent des centaines d’oeuvres signées des plus grands artistes modernes et contemporains : Kasimir Malevitch, Bruce Nauman, Damien Hirst, Cy Twombly – plus de 170 oeuvres -, et le pape du Pop Art Andy Warhol avec entre autre Marylin, Nathalie Wood, Triple Elvis, Faucille et Marteau, Jackie Kennedy

Si sa visite se révèle assez rapide, il n’en sera pas de même pour la Pinacothèque d’Art Moderne qui rassemble sous son toit les plus grands maîtres des 20ème et 21ème siècles – Warhol encore, mais aussi Dali, Klee, Picasso, Kandinsky, Delaunay, Vuillard, Kirchner, Nolde, Dix -, un étage entièrement consacré au design et à son évolution, de la révolution industrielle à nos jours en passant par le Bauhaus, lai Coccinelle ou les premiers Mac d’Apple, un département d’arts graphiques riche de plus de 400.000 dessins, estampes et gravures, et enfin une large section architecture avec plans et maquettes de le Corbusier ou Mendhelson, photographies, dessins, etc. Enfin, il est bon de savoir que tous les dimanches, l’entrée aux principaux musées de la ville coûte 1 euro symbolique.

Toujours dans le très agréable quartier d’Universitat, prenez quelques minutes pour entrer dans l’université Louis et Maximilien, sur Geschwister-Scholl-Platz. Son atrium et son esplanade rendent hommage à Hans et Sophie Scholl, ainsi qu’aux membres du groupe de résistants La Rose Blanche. Après avoir lancé des tracts dans la cour de l’université, Sophie est dénoncée et arrêtée avec son frère Hans. Condamnée pour haute trahison, elle sera guillotinée le 22 février 1943.

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