Yoni Amar, une « Bête » israélienne sur les planches de Mogador

« Il était une fois, dans un pays lointain, un jeune prince qui vivait dans un somptueux château. Bien que la vie l’ait comblé de tous ses bienfaits, le prince était un homme capricieux, égoïste et insensible ».

la belle et la bete affiche spectacle musical mogadorC’est sur ces paroles, récitées au fil des pages d’un livre géant, que débute La Belle et la Bête, sans aucun doute le spectacle familial de ce début d’année. L’histoire, chacun la connait. Gaston, séducteur et vaniteux, s’éprends de Belle, plus attirée par les livres que par les avances du grossier chasseur. Tandis que le père de la jeune fille se rend à une foire pour y présenter sa toute nouvelle invention, il s’égare dans la forêt et trouve refuge dans le sinistre château habité par la Bête. En portant secours à son père, Belle deviendra la prisonnière de l’hideuse créature frappée, ainsi que tous les habitants du château, d’une étrange malédiction.

Derrière une affiche obscure se cache en réalité un spectacle pétillant, véritable feu d’artifice de lumières. Les décors apparaissent et disparaissent à un rythme effréné, le spectateur passant en quelques secondes de la taverne locale aux cachots du château, du portail d’entrée à la chambre de Belle, de l’aile ouest, interdite, à la lugubre forêt peuplée de loups.

Madame Samovar, la théière, Lumière, le chandelier, et Big Ben, l’horloge, sont hilarants, assiettes, couverts, salière et poivrière étincelants se succèdent au rythme des chorégraphies débordantes de couleurs et de pluie de cotillons et de confettis, tandis que Belle, incarnée par Manon Taris, et la Bête, jouée par Yoni Amar, que l’on a déjà pu voir dans de nombreuses comédies musicales – Roméo et JulietteUn violon sur le toit ou encore Les Misérables aux côtés de la même Manon Taris –, donnent vie à des personnages légendaires.

Alors certes, lorsque l’on sort, émerveillé, de Mogador, on n’est pas sur Times Square, mais on a tout de même passé 2h40 à Broadway.

Magique !

La Belle et la Bête, au théâtre Mogador jusqu’en juillet 2014. Réservations sur le site du théâtre Mogador.

Article paru dans le magazine Cultures-J décembre 2013/janvier 2014.

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