« Don’t forget me », le premier long-métrage du réalisateur Ram Nehari

Se rêvant mannequin, Tom, 24 ans, se prive de manger et est placée par ses parents dans un centre spécialisé pour personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire, dont le quotidien est rythmé par le contrôle assidu de ses règles et de ses selles.

Neil quant à lui, 27 ans, légèrement psychopathe, effectue de fréquents séjours en clinique psychiatrique. Né aux Pays-Bas et arrivé en Israël à l’âge d’un an, il joue du tuba, et aspire à intégrer un groupe sur le point de partir en tournée en Europe.

Mais alors que l’orchestre s’apprête à donner un concert-hommage dans le centre dans lequel Tom est hébergée, les deux jeunes gens vont se rencontrer, s’échapper, et tomber amoureux, bouleversant ainsi leurs destins.

Premier long-métrage du réalisateur israélien Ram Nehari, qui a déjà réalisé plusieurs courts-métrages sur des individus présentant des troubles mentaux ainsi que plusieurs séries télévisées, Don’t forget me est une comédie sentimentale pleine de tendresse et un brin satirique, ponctuée de dialogues drôles et parfois crus mettant en scène deux jeunes paumés, désespérés et complètement imprévisibles.

« Je voulais que les personnages soient chimiquement et émotionnellement déséquilibrés. Ils ne se rendent pas compte de leur situation et les aventures qu’ils vivent sont simples et parfois pathétiques. Faire rire les gens est mon combat pour le respect de soi ; les faire pleurer est une manière d’implorer leur pitié ». Ram Nehari.

Grand gagnant du 35ème Festival du Film de Turin, Don’t forget me a décroché trois récompenses, Meilleur film, Meilleure actrice pour Moon Shavit, déjà vue dans Les Shtisel. Une famille à Jérusalem, et Meilleur acteur pour Nitaï Gvirtz, qui signe également le scénario.

Un film assez sombre, à l’image des existences marginales et de l’avenir incertain de ses protagonistes, Don’t forget me est cependant une bouffée d’air rare et inattendue, pleine d’amour, de tendresse et d’espoir…

Une belle et émouvante love story made in Israel à ne pas manquer, et qui ne sera diffusée en avant-première dans les salles de l’Etat hébreu que dans un mois.

Don’t forget me, de Ram Nehari, en salle le 30 janvier 2019.

Don’t forget me sera diffusé uniquement au Luminor Hôtel de Ville, qui organise également dans le cadre de ces projections de nombreux débats et rencontres autour du film, à consulter sur la page Facebook dédiée.

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