Palestine, fin des années 20. Véra et Tsiona vivent en Palestine mandataire. Elles sont juives.
Voici racontée l’histoire de ces deux petites filles. Les souvenirs sur leur rencontre et les détails des grands moments communs de leurs vies diffèrent.
Ce qui est certain, c’est que chacune considère l’autre comme une sœur. Dans Comme deux sœurs, elles font partie de différents personnages qui se rencontrent et se côtoient. Tous habitent la Palestine mais viennent d’horizons différents. Cela donne parfois des situations tendues, voire orageuses comme entre Dvora, élevée dans un kibboutz, et son époux Léon qui vient de faire son alyah depuis la Russie.
Leurs avis divergent très souvent. En attendant, Vera et Tsiona grandissent et passent beaucoup de temps ensemble. Cependant, l’adolescence les éloigne, leurs engagements, leurs rêves et leurs épreuves ne se ressemblent pas.
Leurs caractères et leurs goûts diffèrent aussi, jusqu’à un certain point.
Cette époque est aussi celle de l’arrivée des survivants d’Europe juste avant l’Indépendance d’Israël. Cela n’est pas sans conséquence sur les héroïnes du roman. Chacune d’elles vit les rencontres, les situations différentes comme elles le peuvent, en fonction de qui elles sont.
Le lecteur se retrouve dans le monde Juif de l’époque, et le voisin arabe, n’est pas loin.
Comme deux sœurs montre également les richesses et les limites du mode de vie proposé par le kibboutz. Rachel Shalita joue pour cela sur les différences de caractère et d’aspiration des personnages.
Au-delà du roman, plaisant, Comme deux sœurs immerge le lecteur dans le mode de vie de la Palestine mandataire durant les 20 années qui précédent l’indépendance d’Israël.
Sophie MASSON pour Cultures-J.com.
Comme deux soeurs
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